Afin de tenir la promesse du gouvernement espagnol de fournir un nombre important de logements locatifs sociaux au cours des 20 prochaines années, il faudrait mettre sur le marché, c'est-à-dire construire quelque 300 000 nouveaux logements par an, vraiment en raison des caractéristiques du marché. L'immobilier espagnol est un objectif qui sera difficile à atteindre. Dans les zones où il y a le plus grand besoin de logements, ce sont les villes où il y a la rareté des terrains disponibles, et les terrains en attente de développement sont économiquement irréalisables, en raison des coûts élevés des terrains et des dépenses d'urbanisation et du rendement nul qui est obtenu en raison de la faible densité de logements à construire. Ce problème est aujourd'hui expliqué par une étude de l'ESADE publiée dans un article de La Vanguardia.